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Le cinema parle

auteurs audiodescripteurs associés
Les émotions se partagent,
les œuvres se transmettent

Une version audiodécrite pour saluer les cinquante ans de « Jeanne Dielman », meilleur film de tous les temps.

    Dans le journal LE MONDE, les premières lignes de l'article et, sur une photographie, un auditorium. De dos, Frédéric Hamelin, ingénieur du son, aux machines, et Marie Diagne, interprète, au micro.
    ©Le Monde

    " Nous avons assisté à deux phases de ce travail d’orfèvre (...) "

    Deux articles écrits par Clarisse Fabre

    Nourris de deux entretiens, les articles témoignent de cette folle aventure de cinéma. L’un, avec Emmanuel Coutris, collaborateur aveugle à l’écriture audiodescriptive, l’autre, avec Marie Diagne, réalisatrice de la version audiodécrite.

     « Une fois que je suis assis, je suis avec moi-même ». Emmanuel Coutris.

    Clarisse Fabre a silencieusement glissé ses oreilles lors de deux étapes de la réalisation audiodescriptive de Jeanne Dielman, et rend compte de l’enjeu de cinéma nichée au creux de ce travail d’adaptation.

    Si Emmanuel est attentif à la place de spectateur que lui réserve la mise en scène sonore du film, « Marie Diagne cherche à faire ressentir les intentions de mise en scène de Chantal Akerman : le plan fixe, le corps de l’héroïne qui n’est montré que par morceaux, les variations chromatiques et ce bleu gyrophare qui teinte le cadre, annonciateur du drame à venir ».

    Emmanuel Coutris, non-voyant, raconte comment, au cinéma, il a parfois « l’impression de faire partie de la scène ». L’article est à lire ICI.
    Au Festival La Rochelle Cinéma, redécouvrir Jeanne Dielman, en version audiodécrite. L’article est à lire ICI.

    Un article de Bruno Deruisseau publié  en avril 2023 dans Les Inrockuptibles, pour comprendre les enjeux du classement de Jeanne Dielman meilleur film de tous les temps par la revue Sight and Sound en 2022 : ICI.

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