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Le cinema parle

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Les émotions se partagent,
les œuvres se transmettent

« C’est comme si elle me prenait par la main et m’emmenait éprouver le film de l’intérieur. »

    Sur la page d'un livre ouvert, un titre : La voix du sensible. Marie Diagne, réalisatrice en audiodescription".
    ©Le Cinéma Parle

    "Comment une simple voix pouvait-elle me faire littéralement voir des images, au point de me donner envie de fermer les yeux ?"

    Une voix à soi, un essai-manifeste d'Aline Jalliet

    Dans Sois belle et tais-toi, sorti en salles en 1981, Delphine Seyrig s’entretenait avec vingt-trois actrices de leur expérience professionnelle. Dans son livre, dont le projet fait écho à ce film – manifeste, Aline Jalliet déploie une réflexion sur la voix des femmes, et recueille la parole de vingt-six d’entre elles. Parmi celles-ci, Marie Diagne, autrice et interprète de textes audiodescriptifs.

    Porter haut et fort la singularité de sa voix

    « Aujourd’hui, une nouvelle génération de femmes arrive, qui osent prendre la parole sans avoir besoin de changer leur voix, leurs vêtements, leur attitude, leur expression. Elles n’ont pas besoin d’apprendre à prendre la parole en tant que femmes. La confiance qu’elles nourrissent dans leurs capacités et leur légitimité leur suffit ; elles savent qu’elles seront entendues, telles qu’elles sont, parce que d’autres déjà y parviennent et leur montrent le chemin.
    Elles ne veulent pas remplacer les hommes. Elles veulent donner de la voix et qu’on les entende, émettre des idées et qu’on les écoute, participer aux décisions au même titre que les hommes, c’est-à-dire influer sur la marche du monde.
    Ce sont aussi ces femmes-là que j’ai eu la chance d’interviewer.
    Des femmes qui revendiquent avec enthousiasme leur légitimité à porter haut et fort la singularité de leur voix. Lucides, elles savent d’où elles viennent et œuvrent, là où elles sont, à faire changer concrètement le monde. Audacieuses, ce sont des femmes de conviction, qui veulent rester authentiques même quand leur parole est médiatisée. Généreuses, elles s’engagent avec le cœur et célèbrent joyeusement les nouveaux liens de solidarité qu’elles nouent avec les autres femmes. Leur voix ? C’est elles ».

    Pour lire l’entretien réalisé avec Marie Diagne : ICI.

    Aline Jalliet,
    Une voix à soi – Pourquoi n’entend-on pas la voix des femmes ?
    Guy Trédaniel éditeur, février 2024

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